• Parfois, malgré les coups durs, cela vaut la peine de continuer. En ce moment, il est possible que ce pour quoi j'ai travaillé pendant les trois dernières années de ma vie ne fonctionne pas. Mon premier réflexe est de considérer cela comme un échec monumental. Toutefois, même si j'avance seule dorénavant, je ne suis plus totalement convaincue qu'il s'agit d'un échec. En effet, le temps libre que cela me laissera me permettra de prendre le temps de me retrouver, que ce soit ici ou ailleurs. Cela me laissera le temps de travailler, de gagner de l'argent et de définir qui je veux être dans la vie et ce que je suis prête à accomplir pour y parvenir. Et que ce soit au coeur de Québec, dans le grand nord de la province ou passé la frontière de l'Ontario, je saurai trouver mon chemin, car c'est pour cela que je suis née.

    Existence

     

    PS: Si vous avez un moment, allez écouter la chanson «When I was yournger». Elle a réussi à me faire réfléchir. Peut-être pourra-t-elle avoir le même impact sur d'autres vies. 


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  • We've only just begun ipnotised by drums until forever comes you'll find us chasing the sun. They said this day would'nt come, we refused to run untils forever comes you'll find us chasing the sun.

    Moi aussi, je cours après mon propre soleil. Ce n'est pas facile tous les jours et parfois, j'ai envie de jeter la serviette. Mais je ne le fais pas, parce que je sais ce qu'il y a à la clé si je m’accroche encore un an. Dans un an, j'aurai un diplòme et je pourrai travailler à réaliser mes rêves. Pour l'instant, je me prépare. 


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  • J'ai maintenant mon propre appartement avec mon chum depuis le 7 février. Ce n'est pas le grand luxe, mais nous vivons bien. Un trois pièces et demi, c'est suffisant pour deux, surtout que nous ne sommes pas souvent à la maison à cause de nos stages, nos emplois et, dans mon cas, mes cours. Même si je suis très occupée et que, franchement, j'en bave un coup certains soirs, ça en vaut la peine. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve et où je serai demain, mais je sais que les efforts que je fournis chaque jour en valent la peine. Je sais que je me prépare un avenir qui me fournira mon autonomie ainsi que des conditions de vie décentes. Dans un an à cette date, je finirai mes derniers cours et je décrocherai un diplôme qui me permettra de travailler. J'aurai alors 20 ans et la vie devant moi.

     

    J'aimerais dire que j'ai enfin trouvé le bonheur et que je vois la lumière. Malheureusement, je réalise qu'il reste encore des nuages à mon horizon. Toutefois, c'est peut-être cela le bonheur adulte: être bien tout en sachant la fragilité de ce bien-être et en réalisant son imperfection. Sans doute que c'est cette précarité qui en fait toute la saveur et qui permet de l'apprécier réellement à sa juste valeur. J'ignore si ce que je ressens c'est du bonheur, mais je sais que je ne retournerais pas en arrière si on m'en offrait la possibilité. Je suis confortable où je suis et je désire voir ce qui se trouve en avant de moi, pas revivre le passé. 

     

    Je ne renie pas mon passé: il fera toujours partie de moi, c'est ce qui m'a formée et qui fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. Sans mon passé difficile, je ne serais pas aussi forte aujourd'hui. Je sais que la vie me réserve encore des épreuves, je le pressens, mais je sais aussi qu'après m'être rendue jusqu'ici aujourd'hui, je peux affronter bien des situations. Je sais aussi que la vie me fera encore grandir et que mon histoire ne s'arrête pas ici.

     

    Les premiers massages que j'ai écrit sur ce blog sont emplis de révolte et de désir de liberté. Aujourd'hui, j'ai tout ce que je désirais avoir à l'époque. Et je peux affirmer que j'avais raison. Ce que je possède aujourd'hui, cette indépendance, vaut bien des sacrifices et aussi quelques larmes de sang versées. Toutefois, je fais quotidiennement de nombreux sacrifices pour supporter mon mode de vie. Ce choix, je l'ai fait en pleine connaissance de cause et, si c'était à refaire, je le referais de manière identique. Je n'ai pas de regret et je ne suis pas non plus nostalgique de mon mode de vie passé. Je savais que, malgré mon jeune âge et la réprobation de mon entourage, j'étais mûre pour voler de mes propres ailes. Je serais morte étouffée si j'étais restée chez mes parents. Ici, je suis bien et je travaille pour ce que j'ai. Je sais la valeur de ce que je possède et je rêve du jour où je pourrai m'offrir ma propre maison.

     

    En attendant ce jour, je mets de l'argent de côté et je poursuis mon chemin car personne ne peut avancer à ma place et personne ne peut réaliser mes rêves pour moi.

     

    Brave new world and don't ever look back. 

     

     


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  • Je recommence l'école demain pour la dernière session de ma deuxième année. Cette fois-ci, je suis chez une collègue qui me loue une chambre jusqu'en juin. Ensuite, j'aurai mon propre appartement. À ce moment-là, il me restera une seule année avant d'avoir mon diplôme et de pouvoir travailler et ainsi, m'approcher encore davantage de mes rêves. Ce n'est pas l'idéal, mais c'est le mieux que je puisse faire pour l'instant. Il va falloir que cela suffisse pour les cinq prochains mois. 

     

    Brave New World


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  • Nous sommes le 23 décembre 2014. Pour moi, 2014 aura été l'année de l'attente et des déceptions. Je fais en sorte que 2015 soit différente. Ce sera l'occasion de prendre un nouveau départ et de consolider mes bases pour l'avenir. En 2015, je vole de mes propres ailes. J'ai loué une chambre chez une collègue de travail jusqu'en juin. Après cela, je louerai un appartement bien à moi où je serai bien en attendant de pouvoir m'acheter une petite maison tranquille. Je poursuis mes études. Il me reste un an et demi avant de décrocher mon diplôme. Après cela, j'aurai une paie plus intéressante et je pourrai mettre mon rêve de propriété à exécution. J'ignore si l'avenir me sera favorable ou non, mais une chose est sûre, c'est que je mets toutes les chances de mon côté pour que tout aille bien dorénavant. J'ai 19 ans, des rêves plein la tête et tout ce qu'il me faut en main pour les concrétiser.

    Sky is the limit and sky has no limit.


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  • Quand l'hiver arrive, tout semble mort. Les arbres sont rabougris, l'herbe ne pousse plus et perd toute sa vitalité. Le temps lui-même semble parfois se figer et s'écouler à un rythme de mourant. Pourtant, la vie finit toujours par renaître. Cela rappelle à mon souvenir la légende du phoenix qu'on m'a racontée quand j'étais encore une jeune enfant. J'ai toujours été fascinée par cet oiseau de feu qui subit toutes les épreuves et, une fois que l'adversité semble avoir eu raison de sa force, renaît de ses cendres. Je suis un peu à l'image de l'hiver et du phoenix en ces mois difficiles où je dois supporter une situation précaire. Comme eux toutefois, une fois ma période de dormance achevée, je renaîtrai de mes cendres et je pourrai m'envoler à nouveau. Le mythe n'explique pas une chose toutefois: que fait le phoenix durant sa mort? En l'absence d'indices, je façonne ma propre réponse: le phoenix se prépare. Je me prépare pour les années à venir. Je mets de l'argent de côté pour ne pas vivre dans la gêne et je réduis mes possessions matérielles graduellement pour être libre de mes déplacements. Et surtout, je cherche quelqu'un prêt à s'engager dans l'aventure d''une vie indépendante avec moi.  Un professeur que j'aimais bien du temps du secondaire disait toujour «Sky is the limit». J'ajouterais ceci à cet idiome bien connu:«Sky is the limit and sky has no limit». 


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  • On va se revoir. Nos histoires sont trop entremêlées pour que ce ne soit pas le cas. Un jour, au détour d'une rue du Vieux-Québec ou en plein coeur de l'hiver à Chibougamau, on se reverra. Tu vas sans doute me reconnaître à notre ressemblance ou encore aux traits de ta mère qui sommeillent sur mon visage. Malgré le temps qui aura passé, je vais reconnaître les traits de celle qui aura été l'héroïne de mon enfance et son bourreau à la fois. Car il en a toujours été ainsi entre nous: tout ou rien. Eh bien, si ce sont là les deux seules options dont je dispose, j'opte pour le rien. C'est meilleur pour ma santé. Je ne t'abandonne pas; c'est toi qui tourne le dos au peu que je t'offre encore. Mais un jour dans la vie, chacun de nous est emmené à faire un choix, à établir ses priorités. Aujourd'hui, je me choisis. Je choisis de m'offrir une chance d'être heureuse et de bâtir quelque chose dont je pourrai être fière. Je choisis de laisser derrière moi toute la douleur du passé et de me tourner vers l'avenir. Ma phrase fétiche prend ici tout son sens n'est-ce pas? Et peut-être devrais-je la faire inscrire à l'encre indélébile dans ma chair pour ne jamais oublier...

    Brave New World


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  • C'est parti pour un nouveau tour, une nouvelle dans mais cette fois-ci, je serai Math. On se rapproche de moi n'est-ce pas, de mon vrai prénom? C'est probablement dû au fait que je me rapproche de moi-même et que je renoue avec celle que j'aurais toujours dû être. Les gens, les évènements et les émotions me paraissent de plus en plus authentiques. C'est un tel soulagement de ne plus avoir à vivre en cachette et à faire semblant d'être une autre personne. Aujourd'hui, je peux être moi-même et vivre ma vie au grand jour.

    *Simple Plan


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  • Ça a fait un mois hier. 30 jours. une lune ou bien une page de calendrier. Mais depuis un cycle, je suis libre. Oui, je suis libre. J'ai claqué la porte à mon passé, j'ai littéralement fait mes valises et je suis partie. Comme l'expression populaire le dit si bien, je vole de mes propres ailes. Je fais des erreurs et parfois, j'en ris toute seule tellement les résultats que j'obtiens laissent à désirer. Mais je réussis également un nombre étonnant de tâches et j'obtiens de francs succès un peu partout dans ma vie. J'ai passé tous mes cours au cégep. Pour une fille qui avait des horaires très chargés, c'est toute une réussite d'avoir combiné aussi efficacement travail et études tout en planifiant un déménagement. Pour la prochaine session toutefois, je serai mieux organisée. J'aurai des repas prêts à consommer gelés dans mon réfrigérateur. Ma pharmacie et ma dépendance seront bien remplies. Mes disponibilités pour mon employeur seront raisonnables et ne me forceront pas à me coucher tard les veilles de cours. Mon budget est planifié et accessible. Mon appartement est à 20 minutes d'autobus de mon cégep. Cela signifie que je ne me lèverai plus jamais avant 6 heures le matin. Bref, je suis parée pour aller à la guerre. 4 mois et une semaine. c'est la durée de la prochaine session, semaine de lecture et examens compris. 


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  • Qu'est-ce donc que cette mer de néant qui s'ouvre sous mes pieds, sinon que ce que j'ai si ardemment désiré? Un saut dans le vide; voilà ce qui m'attend. Je possède bien quelques supports et quelques espoirs, mais l'image finale de cet avenir trop près reste invisible à mes sens. La complexité de ces écrits n'a d'égale que l'ampleur de la confusion qui me tourmente. Je me console en songeant qu'au moins, si j'en viens à tomber, ce sera de mon propre fait.

    Vous, qui me jusgez et m'injuriez à n'en plus finir, vous qui jouissez de me contempler à genoux, vous qui n'aspirez à rien d'autre que de me détruire, qui coryez-vous donc être? Et surtout, coryez-vous posséder la moindre chance de causer ma perte? N'avez-vous donc pas conscience qu'il est dores et déjà trop tard, que vous avez déjà échoué?

    Six longues années durant, j'ai caressé cet espoir secret. Je l'ai nourri et ai travaillé à sa concrétisation. L'année dernière à pareille date, j'écrivais mon espoir de votre conscience selon laquelle votre temps touchait à sa fin. Eh bien, je serai une adulte demain. Demain, votre époque sera révolue. Il me fera plaisir de tout abandonner derrière moi si cela signifie l'opportunité de bâtir quelque chose de bien, de respectable. Ce choix, je l'ai préparé à la sueur de mon front et je suis bien consciente qu'il me coûtera encore de nombreuses larmes de sang. Un jour, Pierre Bottero a écrit: « Nous avons toujours le choixx. Il suffit de faire  le bon.» Je ne fais pas le bon choix. Il n'y a pas de bon choix. Par contre, je fais le meilleur choix possible dans les circonstances qui me sont imposées. Je fais ce que j'ai toujours fait: ce que je peux avec ce que j'ai. Sauf que cette fois-ci, je fais aussi l'impossible pour faire le mieux avec ce que j'ai.

    Plus tôt dans ce discours, je vous parlais de votre époque. Porfitez-vous de ses derniers soubresauts? Avez-vous conscience que, pour moi, la révolution est déjà en marche? Avez-vous conscience que j'ai déjà joué mon va-tout et que je risque gros pour parvenir à mes fins? Oui, je vous parlais de votre époque. Quelle ironie que j'écrive au passé: il vous reste bien peu de jours et encore moins de nuits. Amusez-vous bien; hurlez; injuriez; menaçez; frappez même si l'envie vous en prend. En un mot comme en mille: déchaînez-vous pendant que vous le pouvez encore.

    Il y a une de mes vieilles citations qui illustre bien mon état d'esprit du moment. Je vous laisser l'interpréter à votre aise. Après tout, en clamant si brutalement ma liberté, ne serais-je pas cruelle de restreindre la vôtre en imposant ma propre interprétation comme étant la seule valable?

    «Qu'importe le courroux, qu'importe la souffrance, qu'importe le jugement et que le vent se brise!»

    J'ai dix-sept ans, dix-huit demain. Nous sommes le 14 novembre 2013 et demain, ce sera mon temps. J'attends au détour d'une rue du Vieux-Québec ou en plein coeur du Sahara: je n'ai pas encore décidé où mes pas me mèneront.

    Des intéressés à me rejoindre et à vivre mon temps avec moi? Vous n'avez qu'un signe à faire: mes bras sont grands ouverts.

    Shadow Angel
    «You never know where life will take you.»
    BRAVE NEW WORLD

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